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🎨 "Patience et siccativité : quand une toile prend son temps"


la siccativité

Il y a des œuvres qui s’imposent dans l’urgence, en quelques heures de "mouillé sur mouillé", comme dans la technique de l’alla prima.

Et puis il y a les toiles plus longues, plus lentes, plus intimes aussi.

Celles qui demandent du temps, de la patience… et de la siccativité.


🌿 La siccativité, ce mystérieux durcissement


Sous ce mot un peu barbare, se cache un phénomène essentiel en peinture à l'huile :la transformation de l'huile liquide en une matière solide, ultra sèche à cœur.

Contrairement à d’autres médiums plus rapides, l’huile ne sèche pas par simple évaporation. Elle s’oxyde lentement au contact de l’air, formant peu à peu un film dur et stable.

Ce n'est pas juste attendre que "ça ne colle plus" : c’est laisser l’huile durcir, se fixer, vibrer dans ses transparences. Une étape cruciale, surtout quand on travaille en glacis.


🖌️ Pourquoi je prends mon temps sur cette toile


Ma dernière œuvre avance à son rythme. Elle est grande, elle est riche, elle est complexe. Je la travaille par fines couches, en laissant le temps nécessaire à chaque passage de sécher en profondeur. Chaque glacis déposé sur la toile crée des zones vibrantes, des transparences subtiles que seule la siccativité permet de maîtriser.

Pas question ici de précipitation :à la différence de l’alla prima, où l’on peint "humide sur humide" en une seule session rapide, ce tableau exige calme, attention et respect du temps.

Et ce temps, je l’accepte avec bonheur.


⏳ L’attente fait partie du voyage


Alors oui, il vous faudra encore patienter un peu avant de découvrir cette toile terminée. Mais croyez-moi : chaque minute d’attente nourrit l’intensité finale de l’œuvre.

Patience et passion, deux ingrédients aussi essentiels que la couleur et la lumière.


👉 En attendant, découvrez mes œuvres prêtes à vous rencontrer ici :



 
 
 

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